Le mal-logement des personnes âgées, une priorité sanitaire


L’implantation de la population immigrée sur le territoire français est fortement liée à l’histoire économique des régions.


Les aires urbaines de Lille et du bassin minier, par exemple, accueillent l’essentiel de cette population restée ancrée dans ces territoires pour des raisons essentiellement économiques et affectives (les enfants, les loyers modestes du parc social, la présence de la communauté d’origine).

◊ Elle se concentre dans les quartiers prioritaires et les anciens centres urbains où la stigmatisation s’accroît en même temps que progresse la précarité.

◊ Cette distribution de la population fait apparaître de fortes inégalités socio-spatiales qui impactent les parcours de vie et de vieillissement des habitants.

◊ Le territoire de vie s’avère très souvent inadapté en matière d’accès aux soins, services ou transports.

◊ La faiblesse des revenus affecte les conditions de logement des ménages immigrés.

Après la résorption des bidonvilles, les ménages immigrés ont été dispersés dans le parc du logement social où ils sont encore surreprésentés . Si la part des ménages immigrés propriétaires tend à augmenter chez les descendants, elle est minime chez les migrants vieillissants qui occupent bien souvent depuis des décennies le même logement devenu inadapté.

La situation se dégrade bien plus pour les ménages isolés vivant en foyer ou dans les hôtels sociaux.

 

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Lire le Plaidoyer pour les droits des personnes âgées isolées et de la population migrante vieillissante. 

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